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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 16:38

                       a plaque de CCM

Son but est d’apprécier la pureté d’un composé liquide ou solide en le comparant avec des composés de référence : réactif(s) et/ou produit(s).

Pour ce faire est utilisée une plaque CCM dont la taille la plus fonctionnelle est 10 par 5 cm. Il s’agit d’une plaque d’aluminium revêtue d’une couche de gel de silice extrêmement fine parfois sensible au rayonnement ultraviolet.

En quelques mots la plaque de CCM avec les dépôts des composés étudiés est mise à la verticale dans une cuve contenant un éluant. Celui-ci les entraîne, c’est le développement. Arrivé à une limite maximale, la plaque est extraite de la cuve, séchée et révélée au rayonnement ultraviolet. Ainsi apparaissent des taches correspondant aux constituants purs des dépôts initiaux.

 

Le protocole chronologique en est le suivant :

            1- la cuve et l’éluant

C’est un bécher assez large et assez haut pour contenir la plaque de CCM, muni d’un couvercle, très souvent le couvercle d’une boite de Pétri. Il faut verser à l’intérieur l’éluant qui assurera le développement de la plaque en migrant vers le haut et en entraînant les composants des différents dépôts. L’éluant est souvent un mélange de solvants polaires ou non; quant à sa composition qualitative et les proportions, elle est la plupart du temps précisée. Nombreux sont à base de cyclohexane, d’éthanoate d’éthyle, de toluène, de méthanol...

Le niveau de l’éluant dans la cuve est évalué à 5 mm du fond. Le couvercle permet à l’éluant de ne pas se volatiliser, c’est la saturation. Ainsi la plaque est mieux imprégnée lors de l’étape de développement.

 

            2-   la préparation de la plaque

Les dépôts se font à l’aide de micropipettes à usage unique à partir de solutions à 1 ou 2%  (en masse) dans un solvant précisé dans le protocole expérimental, sur une ligne tracée à 1 cm d’un des petits cotés de la plaque. Pour chaque dépôt, pas plus de 5 gouttes, et après chacune d’elles il faut sécher la plaque au sèche-cheveux. S’il y a n dépôts, diviser la plaque en n+1 intervalles pour éviter que les progressions ne se chevauchent lors du développement. Enfin il a été question de limite maximale, elle est fixée à 1 cm à l’autre extrémité de la plaque. Cette dernière, une fois prête, peut être déposée avec précaution dans la cuve avec son éluant.  

 

            3-   le développement

Attendre une vingtaine de minutes que l’éluant atteigne la limite maximale ou front de solvant. Après avoir extrait la plaque, il faut la sécher parfaitement afin qu’il n’y est qu’un minimum d’éluant.

 

            4-   la révélation

Sous la lampe à rayonnement ultraviolet, le repérage des taches et du front de solvant se fait avec un crayon gris en les entourant. Si le contraste n’est pas bon, c’est que le séchage est insuffisant.

           

           5-   le calcul des rapports frontaux Rf

Il fait partie des critères de pureté par comparaison avec les composés de référence : réactifs et/ou produits.

Son calcul est simple pour chaque tâche :

Rf = h / H,

où h en cm est la hauteur entre la ligne de départ et le centre de la tache et H en cm entre la ligne de départ et la limite maximale ou front de solvant.

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