l’indice de réfraction
Ou n(D,20)
Pourquoi un tel symbole ? Parce que pour comparaison avec une valeur de référence, il se mesure avec une lampe à sodium (connue pour la raie D à 589 nm dans le spectre d’émission) et à la température de 20°C.
Mais comme souvent la température de mesure n’est pas forcément de 20°C, il y a une formule de conversion qui est la suivante :
n(D,20) = n(D,t) + 0.00045 x (t-20)
où n(D,t) est la valeur de l’indice de réfraction (sans unité) à la température t (en degré Celsius) du réfractomètre.
L’indice de réfraction est le rapport entre la vitesse de la célérité c de la lumière dans le vide sur la vitesse v de celle-ci dans le produit obtenu transparent.
Pratiquement cette mesure se fait à l’aide d’un réfractomètre d’Abbe (vers 1874) essentiellement avec les composés liquides.
Le mode opératoire est en deux étapes:
1- A l’aide d’un compte-goutte, quelques gouttes du produit obtenu sont étalées sur une fenètre sur laquelle est ensuite positionnée un prisme et la lampe d’éclairage à vapeur de sodium. Le principe est de centrer dans un oculaire deux zones une sombre et une claire par rapport à l’intersection de deux diagonales fixes, ce faisant avec une molette latérale actionnée manuellement.
2- Sur certains réfractomètres à affichage numérique, le résultat apparaît, après validation, sur un écran, ainsi que la température t de la mesure. Le réfractomètre le donne avec une bonne fiabilité.
Attention: supérieur à 1, il se note avec 4 chiffres après la virgule.