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26 janvier 2021 2 26 /01 /janvier /2021 20:18
Origine? - 33 - d'où vient ce nom? la nitrocellulose

la nitrocellulose

 

La nitrocellulose ou nitrate de cellulose est un ester de cellulose, explosif, dérivé de la cellulose. Il fut utilisé dans les munitions sous forme de fulmicotoncoton-poudre ou encore pyroxyle.

 

 

 

nitrocellulose:

Image illustrative de l’article Nitrocellulose

 

 

 

 

Historique

 

 

La nitrocellulose a été découverte en 1838 par Théophile-Jules Pelouze sous la forme de papier nitré mais l'histoire a vraiment débuté avec le chimiste allemand Christian Friedrich Schönbein en1846. Elle est testée comme substitut à la poudre noire pour les armes à feu mais reste cantonnée à un usage comme explosif car trop dangereuse. C'est finalement Paul Vieille, qui en 1884 découvrit un procédé de l'utiliser comme poudre blanche sans fumée.

 

Le coton fut très souvent employé pour la fabrication d'où les noms de coton poudre et fulmicoton.

 

En 1875Alfred Nobel se blessa au doigt dans son laboratoire français de Sevran. Il soigna la plaie en appliquant du collodion. Réfléchissant à la composition du pansement liquide, il eut l'idée de mélanger la nitroglycérine avec de la nitrocellulose. Il déposa le brevet de sa nouvelle invention sous le nom de « dynamite gomme » ou « dynamite à base active ».

 

 

 

Fabrication:

 

 

La cellulose est le composant principal de la paroi des végétaux, en outre le coton est de la cellulose presque pure ce qui en fait une source de choix. Elle est traitée à l'acide sulfonitrique (mélange d'acide nitrique et d'acide sulfurique). Les ions nitronium ainsi produit réagissent avec les fonctions alcool de la cellulose pour former de la nitrocellulose et de l'eau. On obtient un mélange de mononitrate, dinitrate et trinitrate de cellulose. La nitration croît avec la teneur en acide sulfurique, qui absorbe également l'eau formée, celle-ci déplaçant l'équilibre.

 

cellulose:

Image illustrative de l’article Cellulose

 

 

Le mononitrate est soluble dans un mélange 2/3-1/3 d'éther et d'alcool, ce qui donne le collodion utilisé pour les laques cellulosiques par exemple, en lutherie ou modélisme, ou même le vernis à ongles. Il est mentionné dans les compositions comme "nitrocellulose soluble".

 

Le dinitrate et surtout le trinitrate sont insolubles dans le mélange précédent (et constituent la "nitrocellulose insoluble") mais totalement solubles dans l'acétone.

 

Le mononitrate est très inflammable. Le dinitrate et surtout le trinitrate sont des produits très dangereux et explosifs à l'état sec. De plus, la moindre trace d'acide nitrique laissée emprisonnée dans les fibres par le procédé de fabrication rend le produit très instable. La nitrocellulose doit être stockée dans l'eau ou des conditions d'humidité importante (> 25 %) pour être considérée comme sans danger.

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14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 09:57

appareil de Dean-Stark

 

L'appareil de Dean-Stark, ou Dean-Stark, ou appareil de Dean et Stark, ou montage de Dean-Stark, est un montage de verrerie de laboratoire utilisé en chimie de synthèse pour extraire l’eau (ou d’autres liquides) d'un milieu réactionnel.

 

Il a été inventé par deux chimistes américains Ernest Woodward Dean (1888 - 1959) et David Dewey Stark (1893 - 1979) en 1920 pour la détermination de l'eau dans les pétroles.

 

Il est utilisé en association avec un réfrigérant à eau (5) et un chauffe-ballon afin d’éliminer l’eau produite par une réaction chimique s’effectuant en chauffage à reflux.

 

 


1 : Barreau magnétique pour l'agitation ou pierres ponces
2 : Ballon rond à col rodé contenant le milieu réactionnel
3 : 
Colonne de Vigreux
4 : Thermomètre gradué
5 : Réfrigérant droit
6 : Entrée de l'eau de refroidissement
7 : Sortie de l'eau de refroidissement
8 : Burette
9 : Robinet
10 : Récipient de récupération du distillat

 

 

Principe

 

Deux types de dispositif Dean et Stark existent, selon que la densité du solvant que l’on utilise est inférieure ou supérieure à celle de l’eau.

 

Un Dean-Stark en laboratoire se compose généralement d’un élément de verrerie cylindrique et vertical (8), généralement gradué sur toute sa longueur et se terminant par un robinet (9), tout comme une burette. Le haut du cylindre est ajusté au bas du condenseur à reflux (5), et possède aussi un bras (3) qui est relié au ballon ou réacteur (2) contenant le milieu réactionnel.

 

Au cours de la réaction, des vapeurs contenant le solvant et l’espèce à extraire montent jusqu’au condenseur (5) et, une fois liquéfiés, tombent dans le cylindre gradué (8). À l’intérieur de celui-ci, les liquides non-miscibles se séparent en 2 phases. Lorsque la phase supérieure (moins dense) atteint le niveau du bras (3), elle coule dans celui-ci et retourne dans le ballon réacteur (2) alors que la phase inférieure reste dans le cylindre (8). Lorsque cette phase inférieure atteint elle aussi le bras, elle pourrait elle aussi retourner dans le réacteur, il faut donc le vider, en ouvrant le robinet (9) autant que nécessaire.

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27 mars 2020 5 27 /03 /mars /2020 14:43
Article paru dans l'Actualité Chimique n°446 de décembre 2019

Article paru dans l'Actualité Chimique n°446 de décembre 2019

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27 mars 2020 5 27 /03 /mars /2020 10:56
Article publié dans l'Actualité Chimique n°447 de janvier 2020

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27 mars 2020 5 27 /03 /mars /2020 10:04
Article extrait de l'Actualité Chimique n°449 de mars 2020

Article extrait de l'Actualité Chimique n°449 de mars 2020

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 16:56
article paru dans l'actualité chimique de février 2016 n°404

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 16:49
article paru dans l'actualité chimique de février-mars 2012 n°360-361
article paru dans l'actualité chimique de février-mars 2012 n°360-361

article paru dans l'actualité chimique de février-mars 2012 n°360-361

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 10:01

Le nom vient de Donald J. Cram.

  

Donald J. Cram est un chimiste américain (1919-2001).

 

Ses travaux portent:

- sur « Amino ketones, mechanism studies of the reactions of heterocyclic secondary amines with -bromo-, -unsaturated ketones. » (1942),

- sur « Syntheses and reactions of 2-(ketoalkyl)-3-hydroxy-1,4-naphthoquinones «  (1947),

- sur les éthers-couronnes qui sont des composés organiques bidimensionnels capables de reconnaître les ions de certains éléments métalliques et de se combiner sélectivement avec eux,

- sur la règle dite de Cram (1952) “asymmetric induction for the prediction of stereochemistry in certain acyclic systems”,

- sur une représentation spatiale se basant sur des règles simples :

1/ Une liaison, entre 2 atomes dans le plan de la feuille, est représentée par un trait plein,

2/ Une liaison, entre un atome dans le plan et un atome en avant de la feuille, est représentée par un trait gras ou un triangle plein, la pointe étant du côté de l'atome dans le plan, la base du côté de l'autre atome,

3/ Une liaison, entre un atome dans le plan et un atome en arrière du plan, est représentée par un trait en pointillé ou un triangle hachuré dont la pointe est du côté de l'atome dans le plan, la base du côté de l'autre atome,

4/ On choisit comme plan de la feuille celui de la molécule qui contient le plus de liaisons, ainsi la molécule de méthane est représentée avec l'atome de C et deux atomes d'H dans le plan de la feuille, et non vue d'une direction transverse, qui donnerait deux triangles et deux traits en pointillé ; ainsi la molécule d'ammoniac doit être représentée avec deux liaisons N-H dans le plan et la dernière soit vers l'avant, soit vers l'arrière, et non avec l'atome d'azote seul dans le plan de la feuille, et comme on le voit parfois trois angles entre triangles de 120°, ce qui permet de plus d'indiquer l'angle précis entre deux liaisons. Cette représentation s'utilise pour soit pour représenter la géométrie complète d'une molécule possédant peu d'atomes, soit pour indiquer la stéréochimie d'un centre asymétrique.

5/ Cas d'une molécule possédant peu d'atomes : le méthane.  Afin de représenter la géométrique tétraédrique du méthane, la représentation de Cram s'utilise de la façon ci-contre. Le H du dessus et celui de gauche sont dans le plan de la représentation. Celui qui est au bout d'un triangle plein est en avant. Celui qui est au bout d'un pointillé est en arrière.

 

Il reçut le prix Nobel de Chimie en 1987.

 

 

 

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 10:19

Le nom vient de Richard Schrock.

  

Richard Schrock est un chimiste américain (1945-).

 

Ses travaux portent:

- sur le développement de la méthode de métathèse en synthèse organique,

- sur le mécanisme dit « black-box » intervenant au niveau du catalyseur dans cette réaction,

- sur la synthèse d’alkylidènes et d’alkylidynes du molybdène et du tantale,

- sur les complexes du molybdène,

 

Il reçut le prix Nobel de Chimie en 2005.

 

Le catalyseur de Schrock (1989):

 

C’est un complexe organométallique de formule semi-développée :

(2,5-((CH3)2C)2C6H5N=Mo((-O-C(CH3)(CF3)2)2)(=CH-C(CH3)2(C6H5)).

 

C’est un catalyseur très sensible à l’eau et à l’air et faisant preuve d’une intolérance face à des groupes comme les alcools et les aldéhydes.

 

         

                                           

Autre exemple de catalyseur de Schrock, mais asymétrique (1993):

                         GALOPADE de Metathesis Schrock 1993

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 14:41

Le nom vient de Hans Meerwein.

  

Hans Meerwein est un chimiste allemand (1879-1965).

 

Leurs travaux portèrent:

- sur la réaction de réarrangement dite de Wagner-Meerwein (1899-1914),

- sur la réaction de réduction des cétones dite de Meerwein-Ponndorf-Verley (1925),

- sur l’existence du carbocation comme intermédiaire réactionnel (1901),

 

Le sel de Meerwein (1937):  

Il s’agit du tétrafluoroborate de triéthyloxonium : [(CH3-CH2)3O]+ BF4-.

C’est un très fort agent alkylant électrophile (CH3-CH2+) pour des groupements fonctionnels nucléophiles( porteurs de doublets non liants, comme les groupements oxygénés ou azotés).

 

 

                                                        

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