12/11/2014
Mission Rosetta et atterrisseur Philaé
Agence spatiale européenne
Lors du choix de la mission, le nom de Rosetta donné à la sonde voulait évoquer la pierre de Rosette, car elle allait déchiffrer le mystère des comètes, tout comme le fragment de stèle gravée découverte dans la ville du même nom en Egypte a permis le déchiffrage des hiéroglyphes au XIXe siècle.
Douze molécules organiques identifiées
dont 3 nouvellement identifiées:
2-méthoxypropane C4H10O
méthoxyéthane C3H8O
cyclopentanol
C5H10O
et
9 confirmées:
eau H2O
méthane CH4
cyanure d'hydrogène HCN
monoxyde de catbone CO
méthylamine CH5N
acétaldéhyde ou éthanal C2H4O
formamide CH3NO
acétone ou propanone C3H6O
éthylèneglycol C2H6O2
Philae
Philæ, aussi orthographiée Philae, en grec ancien Φιλαί / Philai, en égyptien ancien Pilak, P'aaleq, en arabe فيله, est une île d'Égypte submergée dans les années 1970 par la hausse du niveau du lac de retenue de l'ancien barrage d'Assouan à la suite de la construction du haut barrage.
Les temples (en particulier le temple d'Isis) et monuments édifiés sur l'île aux époques pharaoniques et gréco-romaines ont été déplacés sur l'île voisine d'Aguilkia, aussi appelée Philæ par commodité, notamment auprès des touristes.
Jusqu'en 1974, les ruines des temples et d'une ville antique égyptienne s'y trouvaient. Déjà dégradés par plusieurs décennies d'immersion saisonnière sous les eaux du lac de retenue de l'ancien barrage d'Assouan et menacés d'un engloutissement définitif avec la mise en service du haut barrage d'Assouan en 1970, les temples ont été déplacés et remontés entre 1974 et 1976 sur l'île voisine d'Aguilkia qui a été remodelée pour l'occasion. Depuis l'opération, seul le point culminant de l'ancienne île de Philæ émerge du lac sous la forme d'un rocher.
Philæ était une ville antique égyptienne du premier nome de Haute-Égypte, le nome « du Pays de l'arc (ou du Pays de Nubie) » (tA-sty). Elle abritait un temple d'Isis, l'un des mieux conservés de l'Égypte antique, dont la construction fut commencée par l'un des derniers pharaons égyptiens, Nectanébo Ier, et terminée par les Romains. Le temple resta voué au culte de la déesse et fut fréquenté par les Blemmyes, une tribu nubienne, jusqu'au milieu du VIe siècle lorsqu'il fut transformé en église copte sur ordre de l'empereur Justinien.
Les Champs magnétiques
1919
C'est un recueil de textes en prose écrits par André Breton (1896-1966) et Philippe Soupault (1897-1990) et publié en .
Ce livre de jeunesse au sens fort du terme, fruit des premières applications systématiques de l'écriture automatique, est considéré par Breton comme le « premier ouvrage surréaliste (nullement dada). »
De surréalisme à surf il n'y a qu'une question de lettres.
Où le réalisme laisse la place à un f ou comment l'infini grandeur de nos regards éveillés laisse la place à une lettre.
F comme folie de glisser sur les eaux, envolé par le vent, allégé par le feu du soleil et loin des rivages invisibles.
Diagonales des quatre éléments, des L-aimants générateurs de ces champs magnétiques, où en leur convergence jaillit l'Amour.
Magnet surf, alliance répulsive des pôles antagonistes et attractive des épaules protectrices et complices
pour
magnet surf school & camille bowl
Crozon et Morgat
La résonance magnétique nucléaire (RMN)
C'est une propriété de certains noyaux atomiques possédant un spin nucléaire (par exemple 1H, 13C, 17O, 19F, 31P, 129Xe…), placés dans un champ magnétique. Lorsqu'ils sont soumis à un rayonnement électromagnétique (radiofréquence), le plus souvent appliqué sous forme d'impulsions, les noyaux atomiques peuvent absorber l'énergie du rayonnement puis la relâcher lors de la relaxation. L'énergie mise en jeu lors de ce phénomène de résonance correspond à une fréquence très précise, dépendant du champ magnétique et d'autres facteurs moléculaires. Ce phénomène permet donc l'observation des propriétés quantiques magnétiques des noyaux dans les phases gaz, liquide ou solide. Seuls les atomes dont les noyaux possèdent un moment magnétique donnent lieu au phénomène de résonance. Le phénomène RMN est exploité par la spectroscopie de résonance magnétique nucléaire (spectroscopie RMN), une technique utilisée par plusieurs disciplines : en physique et chimie (chimie organique, chimie inorganique, science des matériaux…) ou en biochimie (structure de molécules). Une extension sans doute plus connue dans le grand public est l'imagerie par résonance magnétique (IRM) utilisée en médecine, mais également en chimie. Récemment, le phénomène RMN a été utilisé dans la technique de microscopie à force de résonance magnétique (MFRM) pour obtenir des images à l'échelle nanométrique grâce à une détection mécanique. Cette technique combine les principes de l'imagerie par résonance magnétique et de la microscopie à force atomique (AFM). Le phénomène RMN concerne le spin des noyaux atomiques. Un phénomène analogue existe aussi pour les électrons (à condition qu'ils ne soient pas appariés), c'est la résonance de spin électronique (ESR) aussi appelée résonance paramagnétique électronique (RPE). Il existe enfin un phénomène proche, mais qui se produit en l'absence de champ magnétique pour certains noyaux dit « quadripolaires » de spin supérieur à ½, la résonance quadripolaire nucléaire (RQN). |
Très bonne année 2022
à tous mes lecteurs et lectrices
Elément 22
titane
ou
titanium
Gregor - 1791
Klaproth - 1795
Berzelius - 1825
symbole: Ti
Z= 22
configuration électronique: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d2
Le mot « titane » provient du grec « titanos » et symbolise la puissance, la solidité. C’est d’ailleurs cette même idée de solidité exceptionnelle qui rend ce matériau si bien adapté aux alliances.
En 1795 Martin Heinrich Klaproth baptisa ce métal en référence aux Titans grecs et à leur force surhumaine.
Le titane est utilisé pour les vélos pour construire des cadres haut de gamme d'une légèreté égale au carbone et aussi résistants que l'acier.
Mots clés: deux, puissance, alliance, vélo, force
Prix Nobel de Chimie 2021
La Chimie Verte
Catalyse asymétrique
La définition même du concept de catalyse asymétrique tient une place prépondérante dans ce développement. Bien que Berzelius utilise dès 1835 le mot « catalyse », il faut attendre le début du vingtième siècle pour que Paul Sabatier lui donne son sens actuel. Il perçoit la catalyse comme un mécanisme dans lequel des composés sont intimement impliqués dans un processus d'accélération de la réaction chimique sans être eux-mêmes consommés au cours de cette réaction. Le concept de synthèse asymétrique, stoechiométrique ou catalytique, apparaît à la même période. Marckwald en donne en 1904 une définition, complétée dans les années 70 par Morrison et Mosher, qui est toujours valable aujourd'hui : dans une synthèse asymétrique de nouveaux centres stéréogéniques sont créés d'une manière contrôlée.
L'importance de la préparation de composés énantiomériquement purs est évidente. Elle tient d'une part au fait que la majorité des systèmes biologiques reconnaissent deux énantiomères d'un substrat comme deux substances différentes. D'autre part, le développement d'outils efficaces pour la synthèse asymétrique est bien évidemment lié à des considérations économiques relatives au coût de production d'un énantiomère inutile. En conséquence, la synthèse asymétrique a été stimulée par les besoins de l'industrie.
Parmi les nombreuses méthodes d'obtention de composés énantiopurs (résolution optique via des dérivés diastéréomériques, séparation par chromatographie sur support chiral, résolution enzymatique, résolution cinétique chimique, synthèse asymétrique classique, ...) la catalyse asymétrique possède de loin le plus fort potentiel. En effet elle offre un moyen puissant et économique de multiplication de la chiralité, une molécule de catalyseur chiral pouvant dans l'absolu engendrer des produits chiraux sans aucune limite.
La catalyse homogène possède des avantages indéniables sur d'autres modes de catalyse (hétérogène, enzymatique, organique). Notamment, la découverte de mécanismes non-triviaux impliquant des espèces organométalliques peut parfois aboutir à certaines réactions inaccessibles à la synthèse organique classique.
Le premier exemple de réaction asymétrique catalysée par un complexe organométallique chiral est à cet égard très représentatif de la démarche a adopter lors du développement pas à pas de systèmes catalytiques performants. En 1966, Nozaki et Noyori montrent qu'un complexe chiral salen-cuivre peut catalyser de façon énantiosélective la cyclopropanation de styrène en présence de diazoacétate d'éthyle.
En 1975, Aratani atteint un haut niveau d'énantiosélectivité avec un complexe de cuivre dérivé. Depuis ces travaux fondateurs ce processus d'amélioration pas à pas des systèmes catalytiques représente toujours l'idée directrice des groupes de recherche développant de nouveaux catalyseurs chiraux.
Durant les trois dernières décennies la catalyse asymétrique a rapidement quitté le stade de simple curiosité académique pour devenir dans certains cas un moyen de production industrielle à très large échelle. Des complexes métalliques chiraux facilement accessibles, robustes et aux structures bien définies sont désormais capables de sélectionner précisément des atomes, des groupes ou des faces énantiotopiques de molécules achirales ou bien de sélectionner des énantiomères.
Il existe ainsi toute une gamme de réactions asymétriques catalysées extrêmement efficaces : réactions d'hydrogénations, d'hydroformylations, d'époxydations et d'ouvertures d'époxydes, de cyclopropanations, réactions de type aldol ou de cycloadditions (Diels-Alder, 1,3-dipolaires, ...). Du fait de son efficacité synthétique qui rivalise ou même parfois dépasse celle d'enzymes naturelles ou de microorganismes, la catalyse énantiosélective à l'aide de complexes organométalliques rend possible la synthèse d'une large gamme de composés chiraux naturels ou non. La synthèse totale de la (-)-salicylihalamide par Fürstner représente un exemple frappant de la valeur des réactions de formation de liaisons C-C et C-X catalysées par des métaux de transition.
Des applications industrielles de la catalyse asymétrique telles que les procédés développés par Novartis pour la synthèse du (S)-metolachlor, par Takasago pour la synthèse du ()menthol, ou encore par Arco pour la synthèse des (-)- et (+)-glycidol illustrent bien la puissance de cette chimie.
La 30e fête de la science
Elle se déroule:
Cet événement a pour objectifs de :
Tous les domaines scientifiques sont représentés :
le blob
Physarum polycephalum, surnommé "le blob", est une espèce unicellulaire de myxomycète de l'ordre des Physarales, vivant dans les milieux frais et humides tels que les tapis de feuilles mortes des forêts ou le bois mort. Cet amibozoaire est classé depuis 2015 parmi les mycétozoaires.
Organisme capable de prendre diverses formes, Physarum polycephalum, bien que n'ayant pas de cerveau, est doté de certaines capacités d'apprentissage.
Comme les champignons, dont il ne fait pas partie, cet organisme monocellulaire possède des milliers de répliques de son noyau (permettant sa fragmentation et la fusion des fragments), ce qui a suscité une erreur historique : on a longtemps cru que cette cellule géante était un champignon et qu'elle possédait plusieurs noyaux, et Physarum polycephalum a donc longtemps été qualifié de « mycète » et de « polynucléaire ».
Son nom binominal Physarum polycephalum lui est donné en 1822 par le mycologue américain Lewis Davud von Schweinhitz. Ce mélange de grec et de latin signifie littéralement « petite vessie » et « à plusieurs têtes ».
Ce nom scientifique possède de nombreux synonymes, dont Didymium ou Lignydium à la place de Physarum.
Des trois gagnantes: Erell Cadoret, Oriba Le Roux et Maëlle Zennequin du Concours de cristallographie 2015 - Section STL-B116 du lycée Charles de Foucauld à Brest.