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17 septembre 2019 2 17 /09 /septembre /2019 14:25

 

Chlordécone
Image illustrative de l’article Chlordécone
 
Représentation de la chlordécone.
Identification
Nom UICPA décachloropentacyclo[5.3.0.02.6.03.9.04.8]décan-5-one
Synonymes

Képone
Merex
décachlorocétone
décachloro-pentacyclo-5.2.1.02,6.03,9.05,8 décanone-4

Apparence cristaux blancs ou blanc cassé.
Propriétés chimiques
Formule brute C10Cl10O
Masse molaire 490,6 g/mol
Propriétés physiques
ébullition Point de sublimation : 350 °C(décomposition)
Solubilité 2,7 mg/l dans l'eau (25 °C)
Masse volumique 1,64 g/cm3 (25 °C)
Pression de vapeur saturante 3 × 10−7 mmHg (25 °C)
Précautions
SGH
SGH06 : ToxiqueSGH08 : Sensibilisant, mutagène, cancérogène, reprotoxiqueSGH09 : Danger pour le milieu aquatique
Danger
H301, H311, H351, H410,
Classification du CIRC
Groupe 2B : peut-être cancérogène pour l'homme
Inhalation toxique
Peau toxique
Yeux toxique
Ingestion toxique
 

 

 

Le chlordécone est un insecticide organochloré qui fut utilisé dans les Antilles françaises entre 1972 et 1993 sous les noms commerciaux de Képone et Curlone, pour lutter contre le charançon du bananier. Interdit dès 1976 aux États-Unis, son autorisation de vente en France fut retirée en 1990. Mais la chlordécone (nom du principe actif des insecticides concernés) ne cessa pas d’être utilisée dans les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique) grâce à deux délais d'un an (à validité nationale) obtenus par les producteurs de bananes, puis grâce à un flou dans la législation, jusqu'en 1993

 

Les sols contaminés des cultures bananières, y compris ceux qui ont été rendus à la culture vivrière, sont à l'origine de pollutions graves des nappes d'eau souterraine, d'aliments pour animaux et de végétauxpollutions qui continuent d'empoisonner les populations locales avec des risques avérés de prématurité et de cancer de la prostate.

 

Article signé par Valérie Parlan paru dans Ouest-France du 25 avril 2021

Article signé par Valérie Parlan paru dans Ouest-France du 25 avril 2021

Articles signés par Valérie Parlan parus dans Ouest-France du 10 juillet 2021
Articles signés par Valérie Parlan parus dans Ouest-France du 10 juillet 2021

Articles signés par Valérie Parlan parus dans Ouest-France du 10 juillet 2021

article signé par Josette Fournier et Jean-Marc Paris paru dans L'Actualité Chimique de janvier 2023

article signé par Josette Fournier et Jean-Marc Paris paru dans L'Actualité Chimique de janvier 2023

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11 septembre 2019 3 11 /09 /septembre /2019 13:31

le glyphosate

 

Image illustrative de l’article Glyphosate

 

Identification
Nom UICPA N-(phosphonométhyl)glycine
Synonymes

acide 2-[(phosphonométhyl)amino]acétique acide glyphosique

Apparence solide blanc, inodore
Propriétés chimiques
Formule brute C3H8NO5P  
Masse molaire 169,0731  g/mol 
pKa 0,8
Propriétés physiques
 fusion (décomposition) : 230 °C
ébullition 230 °C décomposition
Solubilité dans l'eau à 25 °C : 12 g l−1
Masse volumique 1,7 g cm−3
Précautions
SGH
SGH05 : CorrosifSGH09 : Danger pour le milieu aquatique
Danger
Corrosif pour les matériaux et la peau
Nocif pour l'environnement
Écotoxicologie
DL50 1 568 mg kg−1 (souris, oral
130 mg kg−1 (souris, i.p.
7 940 mg kg−1 (lapin, peau

 

Le glyphosate est un herbicide total foliaire systémique, c’est-à-dire non sélectif, absorbé par les feuilles et à action généralisée (Monsanto -1974). Á la fois efficace contre les monocotylédones et dicotylédones, c'est le désherbant le plus vendu au monde... Il nécessite des adjuvants (dont surfactant) car seul, il n'adhère pas aux feuilles et les pénètre difficilement.

 

De nombreux articles scientifiques ont mis en évidence des effets néfastes sur l'environnement, notamment sur certains insectes et de façon indirecte sur les oiseaux qui s’en nourrissent, ainsi que sur la santé des personnes exposées aux pulvérisations (agriculteurs et populations rurales).

 

Il est classé depuis le comme « probablement cancérogène » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence de l'OMS... Il est improbable que le glyphosate soit cancérigène par voie alimentaire. Au-delà de certaines doses, la toxicité aiguë des produits à base de glyphosate est incontestable. Cela est démontré par les suicides et empoisonnements accidentels qui peuvent entrainer une acidose métabolique, une défaillance de multiples organes, et éventuellement la mort... Le degré de toxicité du glyphosate seul est débattu depuis le milieu des années 1980, notamment pour sa toxicité chronique ou à faible dose. Or il n'est que l'un des composants des désherbants mis sur le marché, et certains de ses additifs, surfactants notamment, sont eux-mêmes très toxiques et aggravent les symptômes : le POEA qui l'accompagne souvent étant réputé plus toxique que les autres surfactants et « possiblement à l'origine d’un risque accru de pneumopathie d’inhalation, voire d’œdème laryngé, à l’origine d’une gravité accrue des cas d’ingestion de pesticide à base de glyphosate »... Chez les travailleurs très exposés au glyphosate (dans les usines de production), il peut affecter le système cardiovasculaire (Artère coronaire)... Il semble aussi pouvoir induire une paralysie intestinale (de l'iléon).

 

Voir: Classification -81- L'acide pélargonique

 

 

 

 

Article de Guillaume Le Du paru dans Ouest-France du 23 septembre 2021

Article de Guillaume Le Du paru dans Ouest-France du 23 septembre 2021

Article de Josette Fournier et de Jean-Marc Paris paru dans L'Actualité Chimique de janvier 2024
Article de Josette Fournier et de Jean-Marc Paris paru dans L'Actualité Chimique de janvier 2024

Article de Josette Fournier et de Jean-Marc Paris paru dans L'Actualité Chimique de janvier 2024

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11 septembre 2019 3 11 /09 /septembre /2019 09:49
Article paru dans Ouest-France du 22 janvier 2020

Article paru dans Ouest-France du 22 janvier 2020

boscalid (SDHI)

BASF - 2003

de la famille des "Succinate DesHydogénase Inhibiteur"

utilisé dans l'agriculture comme pesticide - fongicide

 

Struktur von Boscalid

 

Généralités
Nom Boscalid
Autres noms
  • Nicobifen
  • BAS 510
  • 2-Chlor-N-(4′-chlorbiphenyl-2-yl)nicotinamid (IUPAC)
Formule brute C18H12Cl2N2O
Description

blanc, cristalin ou pulvérulent, solide

 
    +
Propriétés
Masse molaire 343,21 g·mol−1
Densité

1,394 g·cm−3

Point de fusion

142,8–143,8 °C

Solubilité
  • peu soluble dans l'eau 0,00464 g·l−1 à 20 °C)
Sécurité

Toxique pour l'environnement

09 – Umweltgefährlich
Valeurs toxicologiques

> 2000 mg·kg−1

 

 

"Pierre Rustin, le scientifique par qui est venue la révélation de l’existence des SDHI, les a découverts par hasard en faisant des recherches bibliographiques... les SDHI s’attaquent à l’enzyme SDH [succinate déshydrogénase], enzyme essentielle à la respiration des cellules. Et les SDHI s’attaquent pas seulement à la SDH des champignons, mais aussi à celle des vers de terre, des abeilles, des humains [Pierre Rustin est spécialiste des maladies liées aux anomalies de fonctionnement de la SDH]. C’est le fondement de son alerte scientifique."

 

Article de M. Astier parue dans la revue "Reporterre" du 10/09/2019

Interviem de Fabrice Nicolino

 

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8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 09:38
Article de F. Bon paru dans Ouest-France du 6 mars 2019

Article de F. Bon paru dans Ouest-France du 6 mars 2019

L'acrylamide ou 2-propénamide (amide acrylique) est un composé organique de formule brute C3H5NO.

 

Acrylamide
Image illustrative de l’article Acrylamide
Acrylamide-MW-2000-3D-balls.pngAcrylamide-MW-2000-3D-vdW.png
Apparence cristaux blancs,
solution limpide incolore
Propriétés chimiques
Formule brute C3H5NO  [Isomères]
Masse molaire 71,08 g/mol
 
Propriétés physiques
 fusion 84,5 °C
 ébullition 192,6 °C.
125 °C à 25 mmHg
Solubilité dans l'eau à 25 °C :2 040 g·l-1
Masse volumique 1,13 g·cm-3
2.45 par rapport à l'air
 d'auto-inflammation 424 °C
Point d’éclair 138 °C (coupelle fermée)
Pression de vapeur saturante à 20 °C : 1 Pa
Précautions
Groupe 2A : Probablement cancérogène pour l'homme

 

L'acrylamide est une substance CMR (cancérogènemutagène et reprotoxique). Il est classé parmi les composés dugroupe 2A (agents probablement cancérogènes) selon la classification du CIRC.

 

Il est considéré par l'OMS comme présentant un risque pour la santé humaine. Il se forme spontanément lors de la cuisson (friturerôtissage, etc.) à haute température (supérieure à 120 °C) d'aliments riches en glucides (amidon,sucres) et en protéines.

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 17:16
article paru dans l'actualité chimique de août-septembre 2015 n°399
article paru dans l'actualité chimique de août-septembre 2015 n°399

article paru dans l'actualité chimique de août-septembre 2015 n°399

Article de Chloé Goudenhooft paru dans Ouest-France du 22 février 2021

Article de Chloé Goudenhooft paru dans Ouest-France du 22 février 2021

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 14:31

                       1- INTRODUCTION

Formule brute : C6H6 (n = 6).

Cela donne une structure hexagonale plane (contrairement aux cycloalcanes) à six atomes de carbone, chaque atome de carbone lié à deux autres atomes de carbone a un atome d’hydrogène dans le même plan que le cycle hexagonal.
Il reste six électrons, un par atome de carbone, qui vont être délocalisés. La liaison carbone-carbone dans le cycle hexagonal a une valeur de 1.39.10-12 m, ce qui est intermédiaire entre la longueur d’une double liaison carbone=carbone 1.34.10-12 m et celle d’une simple liaison carbone-carbone de 1.54.10-12 m. Ce n’est donc ni une simple, ni une double liaison. Les six liaisons carbone-carbone ont donc la même longueur. Il n’y a donc pas 3 doubles liaisons carbone=carbone et trois simples liaisons carbone-carbone mais 6 liaisons carbone-carbone de même nature. D’où la notion d’électrons délocalisés qui confèrent à ces six liaisons un statut identique.  

Cette délocalisation créant le phénomène de résonance confère au benzène une grande stabilité. En effet le benzène est plus stable qu’un alcène au niveau réactionnel et il y sera plus facile de remplacer un atome d’hydrogène ( ou plusieurs ) que de modifier le cycle hexagonal, la réaction de substitution étant plus aisée que la réaction d’addition.

En y regardant de plus près, chaque atome de carbone est de type sp2, et il lui reste une orbitale 2p qui va créer, associée aux cinq autres,  un nuage électronique au-dessus et au-dessous du plan du cycle où pourront « circuler » les six électrons délocalisés. 

Le benzène est un composé aromatique car ses six électrons délocalisés obéissent à la règle de Hückel. Celle-ci considère un composé organique comme aromatique s’il est d’une part cyclique et d’autre part s’il possède 4p+2 électrons délocalisés (p ≥ 1).

 

2- SYNTHESE

raffinage

Par distillation de certains pétroles.

à partir d’un alcane

Par cyclisation selon un mécanisme radicalaire et simultanément  par déshydrogénation :

C6H14  ------>  C6H6  +  4 H2.

 

3- REACTIVITE

réactions de monosubstitution

Ce sont des substitutions électrophiles. L’attaque se fait avec un agent électrophile, qui est dans la plupart des cas un cation, sur un atome de carbone du cycle benzènique possédant un excédent de charge δ- donc lui-même nucléophile.

1-1 acylation

Par action d’un chlorure d’acide ou d’un anhydride en présence de chlorure d’aluminium AlCl3 comme catalyseur, obtention d’une alkylphénylcétone comme par exemple la méthylphénylcétone CH3-C(=O)-C6H5. Le groupement acyl est l’agent électrophile sous la forme R-C+(=O):

 C6H6  +  R-C(=O)-Cl ------>  C6H5-C(=O)-R ( R = CH3, C2H5...)  +  HCl.

                        1-2 alkylation

Par action d’un halogénoalcane en présence d’un halogénure d’aluminium AlX3 comme catalyseur (le catalyseur doit porter le même atome d’halogène que l’halogénoalcane), obtention d’un arène. 

Le groupement alkyl est l’agent électrophile sous la forme d’un carbocation R+ comme C+H3, C+H2-CH3

C6H6  +  R-Cl  ------>  C6H5-R  +  HCl.

Les composés à chaîne carbonée ramifiée sont plus stables que les composés à chaîne carbonée linéaire.

Les réactions d’acylation et d’alkylation sont appellées réactions de Friedel et Crafts.

1-3 halogénation

Par action d’un halogéne X2 en présence d’un halogénure d’aluminium AlX3 comme catalyseur (le catalyseur doit porter le même atome d’halogène que l’halogène tel le chlorure d’aluminium avec le dichlore).

Au niveau nomenclature, elle s’établit comme suit :

halogène-« obenzène ».

Exemples :

-          C6H5Cl : le chlorobenzène,

-          C6H5I : l’iodobenzène.

L’ion halogène X+ est l’agent électrophile.

C6H6  +  Br2  ------>  C6H5-Br  +  HBr.

 

Pour ces trois réactions, l’halogénure d’aluminium AlX3 joue le rôle de catalyseur (ici c’est une catalyse hétérogène).

En tant qu’acide de Lewis, la règle de l’octet est satisfaite temporairement par la fixation d’un ion halogénure X- pour donner AlX4-. Ainsi se forme l’agent électrophile R-C+(=O) pour l’acylation ou R+ pour l’alkylation ou X+ pour l’halogénation. Le départ d’un ion H+ régénère l’halogénure d’aluminium et produit un halogénure d’hydrogène HX.

1-4 nitration

Par action de l’acide nitrique concentré HNO3 en présence d’acide sulfurique concentré H2SO4 comme catalyseur, obtention du nitrobenzène (-NO2 : groupement nitro).

L’ion nitronium NO2+ est l’agent électrophile.

C6H6  +  HNO3  ------>  C6H5-NO2  +  H2O.

C’est une réaction instantanée et très exothermique.

1-5  sulfonation

Par action d’oléum (acide sulfurique + trioxyde de soufre) ou d’acide sulfurique concentré utilisé aussi comme catalyseur, obtention du sulfobenzène (-SO3H : groupement sulfo : schéma 14).

La molécule SO3 est l’agent électrophile :

2 H2SO4  ------>  SO3  +  H3O+  +  HSO4-,

C6H6  +  SO3  ------>  C6H5-SO3H.

C’est une réaction lente, équilibrée et renversable (c’est à dire que l’action d’un acide fort sur le dérivé sulfo donne le produit de départ, ici le benzène).

 

                        2 réactions d’addition

Pour des raisons évoquées ci-dessus elles sont très difficiles.

                        2-1 hydrogénation

L’action du dihydrogène en présence de nickel comme catalyseur donne le cyclohexane :

C6H6  +  3 H2  ------>  C6H12.

                              

2-2 chloration

L’action du dichlore sous rayonnement ultraviolet, donc sans catalyseur (à l’opposé de l’halogénation), donne l’hexachlorocyclohexane :

C6H6  +  3 Cl2  ------>  C6H6Cl6.

 

                        3 réactions de destruction

Le cycle benzénique est stable vis à vis des agents oxydants puissants et peu aisé à détruire entièrement ; par contre sa combustion est très aisée et incomplète :

C6H6  + 3/2 O2  ------>  6 C  +  3 H2O.

           

                        4 réactions de polysubstitution

Lors d’une seconde substitution, le substituant déjà présent a un double rôle : d’une part sur la réactivité et d’autre part sur l’orientation. C’est donc une réaction régiosélective.

Les Règles de Holleman permettent de prévoir le placement du deuxième substituant (et plus).

Règle n°1 : si le premier groupement n’a que des simples liaisons en α du cyle benzénique ( atome adjacent ), comme -R, -X, -OH, -O-R, -NH2, -NH-(C=O)-R... (R est un groupement alkyl) le deuxième groupement va en ortho (en 2-) ou en para (en 4-), 2- et 4- correspondent au 2ième et 4ième atome de carbone à partir du premier substituant.

Règle n°2 : si le premier groupement n’a pas que des simples liaisons, comme -C(=O)-R, -NO2, -SO3H, -CºN, -C(=O)-OH, -C(=O)-H, -C(=O)-O-R, -N+R3… le deuxième groupement va en méta (en 3-) ; 3- est le 3ième atome de carbone à partir du premier substituant.

Règle n°3 : les substituants tels –NH2, -O-CH3, -CH3, -OH, -NH-C(=O)-R... favorisent la seconde substitution en activant le noyau benzénique déjà substitué.

Règle n°4 : les substituants tels –X, -C(=O)-H, -SO3H, -NO2, -CºN, -C(=O)-R... défavorisent la seconde substitution en désactivant le noyau benzénique déjà substitué.

                                   Exemples :

                        - nitration du bromobenzène :

le bromobenzène réagit avec l’acide nitrique en présence d’acide sulfurique comme catalyseur pour donner du 2-bromonitrobenzène (30%) et du 4-bromonitrobenzène (70%) (schéma 15). L’atome de brome –Br  a un effet désactivant ainsi qu’ortho- et para-orienteur.  

- bromation du nitrobenzène :

le nitrobenzène réagit avec le dibrome en présence de poudre de fer comme catalyseur pour donner du 3-bromonitrobenzène (74%) (schéma 16). Le groupement nitro –NO2  a un effet désactivant et méta-orienteur.    

 

L’ordre des réactions a de l’importance, le résultat dépend de celui-ci.

 

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