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15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 18:17

réaction de Zinine

 

ou

 

réduction de Zinine

 

 

 

Cette réaction implique la transformation d'un composé aromatique avec un groupement nitro comme le nitrobenzène en une amine aromatique par déduction avec le sulfure de sodium ou des sulfures métalliques comme l'aniline.

 

 

Übersichtsreaktion der Zinin-Reduktion

 

 

 

 

 

Mécanisme:

 

Zinin-Reduktion – Reaktionsmechanismus

 

 

 

 

Nicolaï Zinine

 

(1812 - 1880)

 

Nikolai Nikolajewitsch Sinin.JPG

 

 

Théorie -60- réaction de Zinine (1844)
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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 18:20

réaction de Ziegler

 

 

ou

 

 

alkylation de Ziegler

 

 

 

Karl Ziegler

 

(1898 - 1973)

 

Prix Nobel de Chimie 1963

 

Description de l'image Karl Ziegler Nobel.jpg.

Théorie -59- réaction de Ziegler
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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 09:40

 

 

 

 

 

réaction de Wittig

 

1953

 

aldéhyde ou cétone ---vers---> alcène

 

C'est un cas particulier des additions nucléophiles. Il s'agit de l'addition d'un ylure de phosphore (phosphorane, souvent appelé réactif de Wittig) sur un composé carbonylé (aldéhydes et cétones) pour former des composés éthyléniques (éthylène substitué).

 

Equation-bilan wittig générale.GIF

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette réaction est ainsi très utilisée pour former des dérivés éthyléniques peu substitués, difficile à former par des réactions d'élimination, qui forment majoritairement les composés les plus substitués. Elle a de plus un très bon rendement, explicable thermodynamiquement par la formation de l'oxyde de triphénylphosphine qui possède une liaison P=O très forte (de l'ordre de 535 kJ·mol-1).

 

 

Oxyde de tryphénylphosphine.GIF

 

 

 

 

 

 

 

 

Georg Wittig

 

(1897 - 1987)

 

Prix Nobel de Chimie 1979

 

Georg Wittig.jpg

 

 

 

 

 

 

Théorie -58- réaction de Wittig (1953)
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11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 18:30

acide pélargonique

 

ou

 

acide nonaoïque

 

Image illustrative de l’article Acide nonanoïque

 

Voir Alerte!!!! -05- Le glyphosate

 

Le sel d'ammonium de l'acide nonanoïque est un herbicide fréquemment utilisé comme matière active principale ou secondaire de formulations commerciales de désherbant (par exemple le RoundUp® nouvelle formule). Sa toxicité environnementale est connue.

 

 

Article paru dans Ouest-France du 11 mars 2021

Article paru dans Ouest-France du 11 mars 2021

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11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 10:27

Jabir ibn Hayyan

 

 

(721 - 815)

 

 

Abu Mūsā Jābir ibn Hayyān (en arabe : جابر بن حیان, en persan : جابر بن حیان, souvent avec les nisbahs d'al-Bariqi, al-Azdi, al-Kufi, al-Tusi ou al-Sufi ; fl. c. 721 - c. 815), aussi connu par la latinisation Geber, était un polymathe : chimiste et alchimiste, astronome et astrologue, ingénieur, géographe, philosophe, physicien, et pharmacien et médecin perse originaire de Tous, Khorassan, Iran.

 

 

'Geber' a également été réutilisé par un moine franciscain d'Assise, Paul de Tarente, habituellement appelé Pseudo-Geber, pour publier des écrits d'alchimie et de métallurgie7.

 

 

Image dans Infobox.

 

 

Fermement bâtis sur des observations expérimentales, ses livres donnent une systématisation des procédés chimiques fondamentaux utilisés par les alchimistes, tels que la cristallisation, la distillation, la calcination, la sublimation et l'évaporation. Ils constituent donc un grand pas dans la transformation de la chimie d'un art occulte en une discipline scientifique.

 

 

En particulier, Jâbir devine que des quantités finies de différentes substances sont mises en œuvre au cours des réactions chimiques, devançant ainsi de presque un millénaire les principes de la chimie moderne et notamment de la loi des proportions définies découverte par Joseph Louis Proust en 1794.

 

 

Héritier des alchimistes gréco-égyptiens comme Zosime de Panopolis, il utilisa l'alambic, qui lui permit d'effectuer des distillations de manière plus sûre, plus aisée et plus efficace. En distillant des sels en présence d'acide sulfurique, Jâbir découvrit l'acide chlorhydrique (à partir de chlorure de sodium) et l'acide nitrique (à partir de salpêtre) et aussi l'acide tartrique (à partir de résidus de vinification).

 

 

Il remarqua que l'ébullition du vin produit une vapeur inflammable, ouvrant ainsi la voie à la découverte de l'éthanol par Al-Razi.

 

 

Il proposa également une nomenclature des substances, qui peut être vue comme posant les bases de la classification des éléments moderne. Il proposa de séparer les substances en trois catégories : « esprits », qui se vaporisent sous l'effet de la chaleur comme le camphre, l'arsenic ou le chlorure d'ammonium ; les « métaux » comme l'or, le plomb, le cuivre et le fer ; et les « pierres » qui peuvent être broyées sous forme de poudre.

 

 

Jâbir ajouta quatre propriétés à la physique d'Aristote : le chaud, le froid, le sec et l'humide. Chaque élément de la physique d'Aristote était caractérisé par ces propriétés : le Feu était chaud et sec, l'Eau froide et humide, la Terre froide et sèche et l'Air chaud et humide. Dans les métaux, deux de ces propriétés étaient intérieures et deux extérieures. Par exemple, le plomb était froid et sec, et l'or chaud et humide. D'après la théorie de Jâbir, il devrait être possible en réarrangeant les propriétés d'un métal d'en créer un nouveau. Cette théorie fut à l'origine de la recherche de l’al-iksir, l'élixir indéfinissable qui aurait rendu cette transformation possible, équivalent de la pierre philosophale dans l'alchimie européenne.

 

 

On lui attribué ainsi la paternité d’un grand nombre d’équipements propres aux laboratoires de chimie. L’alambic est l’une d’elles, et non des moindres puisqu’elle sera l’instrument de base de tout chimiste qui se respecte, aidant grandement au processus de distillation. Plus encore, il sera derrière la découverte ou mise en application de bien de procédés et substances chimiques maintenant courants. Citons pêle-mêle la découverte de l’acide chlorhydrique, citrique, tartrique et nitrique, la mise au point et la préparation de l’acier et d’autres métaux, la prévention face à la corrosion ; l’usage du dioxyde de manganèse dans la fabrication du verre, le vernissage de tissus imperméables, la teinture sur d’autres ou l’identification de peintures et graisses. Il va aussi faire la classification des éléments en métaux, non-métaux et substances volatiles ceci en les distinguant quant à leurs propriétés. Il va encore durablement développer certaines techniques propres telles que la distillation, la cristallisation, la calcination ou l’évaporation. Aussi inventa-t-il l’eau régale, seul liquide permettant de dissoudre l’or.

 

 

Que sait-on de l'acide tartrique en 800?

 

 

(voir classification -80-)

 

 

L'acide tartrique est connu depuis des siècles par les vignerons. Il a été isolé la première fois dans le tartrate de potassium, décrit dès 800 par l’alchimiste Jabir ibn Hayyan sous le nom de tartre.

 

 

L'acide tartrique est généralement extrait industriellement des co-produits de la vinification : tartres et lies de vin récupérés sur le fond et les parois des cuves. Ces résidus de vinifications sont séchés, purifiés et débarrassés des impuretés résiduelles. Ils sont ensuite transformés en une poudre blanche sans odeur avec un petit goût amer : l'acide tartrique naturel.

 

 

après

 

 

C'est le principal acide du vin (provenant du raisin), sous sa forme naturelle c'est-à-dire L-(+).

 

 

Tartaric acid.svg

 

L‘acide tartrique est le nom usuel de l'acide 2,3-dihydroxybutanedioïque, qui a pour formule brute C4H6O6. C'est un acide α-hydroxylé. Sa formule semi-développée est HOOC-CHOH-CHOH-COOH.

 

 

L'acide tartrique possède deux atomes de carbone asymétriques mais ne possède que trois stéréoisomères car le (R,S)-acide tartrique est une forme achirale dite « méso » car possédant deux atomes de carbone asymétriques tout en ayant un centre de symétrie au milieu de ces deux atomes de carbone.

 

 

Image illustrative de l’article Acide tartrique

 

 

 

 

 

 

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11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 08:35

 

 

 

à

 

mon Papa

 

Jean-Marie Migot

 

(1928 - 2019)

 

 

 

acide tartrique

 

ou

 

acide 2,3-dihydroxy succinique

 

L’acide tartrique a été isolé la première fois dans le tartrate de potassium, décrit dès 800 par l’alchimiste Jabir ibn Hayyan sous le nom de tartre. 

 

Carl - Wilhelm Scheele - 1769

 

 

Image illustrative de l’article Acide tartrique

 

 

 

Isomérie:

 

Louis Pasteur a étudié l'activité optique des isomères optiques des tartrates. La fermentation des jus de raisin produit sur la surface interne du récipient une croûte blanche de tartrate acide de potassium ou tartre brut. Ce dernier, bouilli en présence d'acide chlorhydrique dilué, précipite sous forme de tartrate de calcium, par addition d'hydroxyde de calcium. Son traitement par de l'acide sulfurique dilué libère la forme dextrogyre (+) de l'acide tartrique, composé qui fait tourner le plan de polarisation de la lumière polarisée vers la droite.

 

L'acide L-(+)-tartrique a une température de fusion de 171 à 174 °Cet est facilement soluble dans l'eau et l'alcool. Il est insoluble dans l'éther.

 

 

Il existe une autre forme de l'acide tartrique, l'acide D-(−)-tartrique(lévogyre). Cet autre énantiomère fait tourner le plan de polarisation de la lumière vers la gauche. Il fut préparé pour la première fois vers 1847 par Louis Pasteur dans le cadre de son doctorat, à partir du sel(double) d'ammonium et de sodium.

 

 

L'acide tartrique préparé en laboratoire est un mélange équimolaire des formes dextrogyre (+) et lévogyre (−). Ce mélange (acide DL-tartrique), dit racémique, du nom ancien de ce produit, l'acide racémique, ne modifie pas la direction du plan de polarisation de la lumière.

 

 

Il existe une troisième forme, l'acide mésotartrique, qui, achirale, ne modifie pas la direction du plan de polarisation de la lumière.

 

 

Acide

L-(+)-tartrique

 

Acide

D-(−)-tartrique

 

 

 

Classification -80- L'acide tartrique
"Poudres secrètes" de Michel Pollet éditions Bornemann - 1976
"Poudres secrètes" de Michel Pollet éditions Bornemann - 1976
"Poudres secrètes" de Michel Pollet éditions Bornemann - 1976

"Poudres secrètes" de Michel Pollet éditions Bornemann - 1976

Spectre infrarouge

Spectre infrarouge

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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 14:22

réaction de Tollens

 

(1882)

 

 

 

 

 

Bernhard Tollens

 

(1841 - 1918)

 

Tollens Bernhard.jpg

 

 

Théorie -57- réaction de Tollens (1882)
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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 10:51

réaction de Stobbe

 

(1893)

 

 

Les diesters succiniques (ou leurs dérivés) sont attachés  au groupe carbonyle de l'aldéhyde ou de la cétone via une condensation aldolique sur l'atome de carbone en α d'une des fonctions ester.

 

L'adduit produit est un ester α,β-insaturé, la seconde fonction ester ayant été saponifiée.

 

 

Réaction générale de la condensation de Stobbe

 

 

 

 

Un exemple de cette réaction est la réaction de la benzophénone avec le succinate de diéthyle :

 

 

Stobbe condensation

 

 

Mécanisme:

 

Dans cet exemple, on choisit l'aldéhyde le plus simple, le formaldéhyde et un ester succinique aliphatique, le succinate de diéthyle :

 

 

mécanisme réactionnel de la condensation de Stobbe

 

 

Tout d'abord, l'un des hydrogènes α centraux du succinate de diéthyle (1) est attaqué par la base (déprotonation), formant un carbanion (2). Celui-ci s'additionne de façon nucléophile au formaldéhyde (3). L'anion d'oxygène résultant s'attache ensuite de manière nucléophile à l'atome de carbone adjacent, formant une molécule cyclique (4). Un éthanolate est ensuite clivé par la formation d'une lactone. Le deuxième hydrogène α est attaqué par la base, menant à la formation d'une liaison double α-β, et à l'ouverture du cycle de lactone (5). Ce dernier intermédiaire est enfin protoné, donnant l'ester α,β-insaturé final (6).

 

 

Hans Stobbe

 

(1860 - 1938)

 

Johann Stobbe.JPG

 

 

Théorie -56- réaction de Stobbe (1893)
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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 10:41

réaction de Sommelet

 

(1913)

 

 

 

Marcel Sommelet

 

(1877 - 1952)

 

 

 

C'est une réaction au cours de laquelle un halogénure de benzyle est converti en aldéhyde par l'action d'hexamine et d'eau.

 

 

 

La réaction de Sommelet

 

 

 

 

 

Théorie -55- réaction de Sommelet (1913)
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8 mars 2021 1 08 /03 /mars /2021 14:46

réaction de Rosenmund

 

1918

 

Karl - Wilhelm Rosenmund

 

(1884 - 1965)

 

C'est une réaction chimique dans laquelle un chlorure d'acyle est réduit par du dihydrogène en l'aldéhyde correspondant. 

 

 

 

Réduction de Rosenmund.

 

 

 

 

Formellement, cette réaction revient à une hydrogénolyse de la liaison C-Cl. Pour éviter la sur-réduction, il est a priori nécessaire d'empoisonner le catalyseur, ce qui peut être réalisé avec une amine tertiaire, qui éliminera également l'acide chlorhydrique formé.

 

Mécanisme:

 

 

 

Übersicht der Rosenmund-Reduktion

 

 

 

 

Théorie -54- réaction de Rosenmund (1918)
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