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31 janvier 2025 5 31 /01 /janvier /2025 11:31

l'homme au complet blanc

 

1951

 

L'Homme au complet blanc (titre original : The Man in the White Suit) est un film comique de science-fiction satirique britannique produit par Ealing Studios et réalisé par Alexander Mackendrick, sorti en 1951, avec Alec Guiness

 

Le thème central du film se veut celui du savant qui mène des recherches à la fois contre les patrons de l'''establishment'' ainsi que contre les syndicats d'ouvriers des usines textiles, qui tentent tous de supprimer son invention.

 

 

Le film s'ouvre avec un narrateur, Alan Birnley, qui explique au spectateur, que l'industrie du textile anglais vient d'éviter la pire des catastrophes de son histoire. Il se met alors à raconter ce qui est arrivé quelques semaines auparavant... Sidney Stratton, un chimiste sans le sou, conduit des recherches qui le mènent sur la voie d'une découverte susceptible de révolutionner l'industrie textile : le tissu inusable et insalissable. Afin de tester sa découverte, il se fait embaucher dans les filatures et parvient à s'introduire dans les services de recherche. Après de nombreux essais infructueux et autant de dégâts dans les laboratoires, avec l'appui d'Alan Birnley, un gros industriel, la découverte de Stratton semble tout d'abord être un succès.

 

L'Homme au complet blanc (The Man in the White Suit) d'Alexander  Mackendrick - 1951 - Shangols

 

Corollairement, son succès scientifique se double de succès amoureux : la ravissante fille de Birnley, Daphné, le serre de près, tandis que du côté des "cols bleus", une pétulante déléguée syndicale au buste avantageux lui lance des regards enamourés.

Toutefois les magnats du textile et les syndicats ouvriers entreprennent bien vite d'empêcher l'exploitation d'une invention dans laquelle ils ne voient qu'une dangereuse menace pour leur industrie et leur travail. Après un concours de circonstances burlesques, Sidney est enfermé dans la chambre de Birnley. Avec l'aide de la fille de ce dernier, il arrive à s'échapper avec l'intention de révéler sa découverte à la presse. Il est alors poursuivi en pleine nuit à la fois par les ouvriers et par les patrons. Du fait de son complet blanc immaculé, infroissable et insalissable en tissu miracle, un rayonnement le rend facile à repérer au cours d'une chasse à l'homme échevelée où les barons du textile le chassent en Rolls-Royce et les ouvriers à pied ou en vélo.

Au moment où Sidney est acculé de toute part, la pluie se met à tomber en averse et on s'aperçoit que le tissu se dégrade sous l'action de l'eau de pluie, défaut pour le moins gênant sous le climat britannique. Ce léger détail lui évite un lynchage en règle alors que tout le monde s'en va, en laissant le pauvre inventeur seul dans la rue.

A la fin du film, sous le regard de Birnley, Sidney désormais licencié, part en relisant ses notes et, à son attitude, il semble qu'il ait vu où réside le problème, laissant la voie ouverte à une prochaine nouvelle invention.

Roger MacDougall est un auteur dramatique et scénariste britannique, né le  à Glasgow (Écosse) et mort le  à Northwood (Angleterre).

 

 

Il accède à la notoriété au début des années 1950 grâce au film L'Homme au complet blanc (The Man in the White Suit) avec Alec Guinness, écrit en collaboration avec John Dighton et Alexander Mackendrick d'après sa propre pièce, qui lui vaut une nomination à l'Oscar du meilleur scénario en 1953.

On lui doit également entre autres les scénarios de La Souris qui rugissait avec Peter Sellers et Un brin d'escroquerie (A Touch of Larceny) avec James Mason (1959), ainsi que les paroles de plusieurs chansons.

Il est l'auteur de nombreuses pièces à succès dont The Gentle Gunman, To Dorothy a Son, MacAdam and Eve (1950), Escapade (1952), The Facts of Life (1954), The Delegate (1955), Hide and Seek (1957), Trouble With Father (1964) et Jack in the Box (1971).

 

Sa pièce la plus célèbre est Double Image, écrite en collaboration avec Ted Allan et créée en 1956 par Laurence Olivier et Richard Attenborough au Savoy Theatre de Londres. Elle connaîtra un immense succès en France sous le titre de Gog et Magog, adaptation de Gabriel Arout, mise en scène de François Périer, avec Jacqueline Maillan, François Périer, René Blancard et Teddy Bilis au Théâtre de la Michodière (plus de 1000 représentations).

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