Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 janvier 2025 7 12 /01 /janvier /2025 12:43

réduction de Stephen

 

1925

 

 

Henry Stephen

 

1889 - 1965

 

C'est une réaction chimique découverte par le chimiste anglais Henry Stephen permettant la préparation d'aldéhydes (R-HC=O) à partir de nitriles (R—C≡N) en utilisant du chlorure d'étain(II) (SnCl2), de l'acide chlorhydrique (HCl) et en hydrolysant le sel d'iminium ([R-CH=NH2]+Cl) ainsi obtenu.

La réaction se déroule selon le mécanisme suivant :

  • SnCl2/HCl réagit par une réaction d'oxydo-réduction organique avec l'imine, produisant un chlorure d'iminium ;
  • l'iminium est hydrolysé et donne l'aldéhyde voulu.
Théorie -78- réduction de Stephen
Partager cet article
Repost0
4 janvier 2025 6 04 /01 /janvier /2025 18:16

Les CFC

 

Les chlorofluorocarbures ou CFC sont une sous-classe de gaz fluorés, eux-mêmes faisant partie de la famille des halogénoalcanes. Ce sont des gaz composés dérivés des alcanes, où tous les atomes d’hydrogène ont été substitués par des atomes de chlore et de fluor.

 

Ils font partie des gaz qui contribuent à la dégradation de la couche d'ozone.

 

Le chimiste français Henri Victor Regnault est le premier à isoler le chlorure de méthylène en 1840. C'est le chimiste belge Frédéric Swarts qui a développé la synthèse des CFC au cours des années 1890.

 

Vers la fin des années 1920, Thomas Midgley Jr. a amélioré le procédé de synthèse et breveté l'usage des CFC comme réfrigérants, en substitution à l'ammoniac (NH3), au chlorométhane (CH3Cl) et au dioxyde de soufre (SO2), qui étaient alors utilisés communément malgré leur toxicité. Parmi les avantages des CFC comme agents réfrigérants, une basse température d'ébullition, un moindre degré de toxicité et plus généralement les propriétés d'un gaz inerte.

 

En 1930, à l'assemblée du congrès de l’Association américaine de chimie, Midgley démontra le caractère non toxique et ininflammable du Fréon en inhalant le gaz et le soufflant ensuite lentement sur une bougie allumée, qu’il éteignit.

 

Contrairement à d'autres halogénoalcanes, par exemple les hydrochlorofluorocarbures (HCFC), les CFC ne contiennent plus aucun atome d'hydrogèneces molécules sont complètement halogénées. Seuls subsistent les atomes de carbone centraux de l'alcane, entourés par des atomes de chlore et de fluor. Les différences entre les diverses molécules de CFC sont le nombre d'atomes de carbone, de chlore et de fluor, et la disposition des atomes dans l'espace (isomères). 

 

 

Synthèse

 

Les chlorofluorocarbures sont synthétisés à partir d'alcanes, par substitution des atomes d'hydrogène par des atomes de chlore et de fluor.

CH4 + 4Cl2 → CCl4 + 4HCl
CCl4 + 2HF → CCl2F2 + 2HCl.

Dans ce cas, c'est le méthane qui est substitué par deux atomes de fluor et deux de chlore.

 

Les CFC doivent leurs succès industriels et commerciaux à leurs propriétés : inerte, stable, ininflammable, non-toxique et très faible prix de fabrication. Ce qui explique que les gaz nobles, très coûteux, ne sont pas utilisés à leur place. En outre, chaque CFC a un point d'ébullition différent, convenant à des applications variées. Avant que les CFC ne soient découverts et industriellement produits, pour les mêmes usages on utilisait : l'ammoniac anhydre (NH3), le tétrachlorométhane (CCl4), le chlorométhane (CH3Cl), le dioxyde de soufre (SO2) et le méthane (CH4) qui étaient toxiques et/ou inflammables et/ou explosifs, source d'accidents domestiques : des gens mouraient asphyxiés ou brûlés vifs durant leur sommeil à cause d’une fuite de leur réfrigérateur ou lors de l’utilisation d’une bombe aérosol, le méthane propulsant le liquide pouvant former un mélange détonant avec l’air dans une pièce close.

 

Dans les années 1980, les CFC étaient utilisés dans plusieurs secteurs industriels :

  • l'industrie du froid ;
  • l'industrie des nettoyants industriels ;
  • l'industrie des propulseurs ;
  • l'industrie des mousses isolantes.

 

Certains CFC sont de puissants gaz à effet de serre et sont en outre responsables, pour une bonne part, de la destruction de la couche d'ozone stratosphérique — couche qui protège les écosystèmes des effets délétères des UV solaires et évite aux humains de nombreux cancers de la peau et des dégâts oculaires et immunitaires. Chaque atome de chlore issu de la décomposition de CFC en altitude détruirait en moyenne cent mille molécules d'ozone5. Le brome, bien moins abondant que le chlore, est cependant 45 à 60 fois plus efficace que lui (par atome) pour détruire l'ozone stratosphérique. On combine leurs effets pour donner un indice global en « équivalent-chlore » ; dont le pic planétaire a eu lieu entre mi-1992 et mi-19942.

 

La catastrophe!

 

Les CFC modifient les molécules d'ozone stratosphérique (O3) en leur ôtant un atome d'oxygène. Comme ils ne se dégradent que très lentement, l'effet destructeur des CFC se poursuit jusqu'à plusieurs siècles après leur émission. Par exemple le CFC-11 ou trichlorofluorométhane:

 

Image illustrative de l’article Trichlorofluorométhane

 

qui a une durée de vie estimée de 52 à 58 ans dans l'atmosphère selon l'OMM est un destructeur d’ozone stratosphérique et un puissant gaz à effet de serre (son potentiel de réchauffement global est de 5,160 sur 100 ans).

 

Les États ont interdit les CFC, via le Protocole de Montréal, signé en 1987. Depuis les années 1990, le trou de la couche d'ozone a commencé à se réparer, mais l'amélioration semble moins rapide depuis le début du XXIe siècle.

 

En 2018, Montzka et al., l'OMM9, la NOAA et l'AGAGE montrent que l'émission mondiale de CFC-11 était d’environ treize gigagrammes par an (Gg/an) pour 2014-2016, dépassant la moyenne 2002-2012. L'Asie de l'Est semble en cause, avec une augmentation détectée dès 2013 par l'AGAGE. Une augmentation de 10 Gg/an a été observée de 2014 à 2016, par rapport à la période de référence 2002-20127 et cette augmentation pourrait avoir commencé dès 20077.

 

Thomas Midgley Jr. (1889-1944)

 

l'une des personnes ayant causé le plus de dommages à la couche d'ozone dans l'Histoire humaine

 

C'est un ingénieur américain formé à la mécanique mais rapidement devenu chimiste et inventeur dans le domaine de l'automobile, des carburants et des caoutchoucs synthétiques.

 

Il a cofondé et codirigé Ethyl Gasoline Corp. qui a été et reste le premier producteur mondial d'additifs de carburants, et en particulier du plomb tétraéthyle.

 

Il s'est principalement fait connaître pour avoir développé deux inventions qui ont marqué le XXe siècle : le plomb tétraéthyle, un additif antidétonant pour carburants, et les chlorofluorocarbures (CFC), utilisés durant la Seconde Guerre mondiale comme diffuseur atmosphérique de répulsifs chimiques contre les insectes, mais surtout massivement utilisés dans le monde durant plusieurs décennies dans les aérosols et systèmes de climatisation.

 

Malgré leur utilité apparente, ces deux produits se sont révélés gravement nocifs pour l'environnement et pour la santé.

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2025 6 04 /01 /janvier /2025 18:14

GBL

 

Image illustrative de l’article Gamma-Butyrolactone

 

La γ-butyrolactone (GBL) est un solvant industriel précurseur de l'acide γ-hydroxybutyrique (GHB). Elle est utilisée dans l'industrie comme solvant de peinture, époxyde ou vernis à ongles où ses caractéristiques de solvant dissout le plastique et les vernis.

 

Cette lactone possède une faible odeur caractéristique de beurre rance (l'acide butyrique tirant son nom du beurre, les lactones faisant primordialement référence aux compositions et décompositions acides-alcools du lait où elles ont été découvertes par distillation). Elle est présente à l'état naturel à la concentration de 3 à 10 et même 20 μg/mL (0,02 mL/L) dans différents vins8, plus particulièrement rouges. C'est du point de vue chimique la plus simple des lactones.

 

Effet sur l'organisme

 

 

Dans le corps humain, la gamma-butyrolactone se transforme en gamma-hydroxybutyrate (GHB); c'est pour cela qu'elle produit les mêmes effets que le GHB : euphorie, production d'hormone de croissance, relaxation, augmentation de la libido ; coma potentiellement mortel en cas d'overdose.

 

Ce solvant peut être détourné en drogue. Ses dosages sont très faibles, entre 0,25 et 2,0 ml le plus souvent et strictement selon la sensibilité individuelle (dose très inférieure à celle de l'alcool pur, de vingt à quarante fois plus fortes plus les doses de GBL sont élevées). Au-delà, une sédation lourde amenant à un profond sommeil et une incapacité à rester éveillé peut se faire ressentir, et ce typiquement entre 1,2 et 2,5 ml maximum. La prise à jeun augmente la vitesse d'absorption et donc les effets, qui se font ressentir en moins de 20 min au lieu de 45 à 60 min. Les effets durent d'une à quelques heures (quatre à cinq).

 

Comme pour le GHB, les faibles doses peuvent produire une euphorie, une sensation vertigineuse et une exacerbation de la sensibilité (libido, érotisme tactile…) de type alcool, sans pour autant perturber la vigilance ni distordre les perceptions au degré de ce dernier. Une envie de dormir succombante peut se faire ressentir et peut s'avérer très dangereuse selon les circonstances. Des doses plus fortes bloquent l'effet euphorique et tout le système de récompense (même des opiacés), notamment dopaminergique, et provoquent un puissant effet hypnotique. Le dosage est ainsi délicat et peut s'avérer problématique ou traitre en cas de prise répétée ou rapprochées ; l'accumulation peut amener à une concentration provoquant ce pressant sommeil. 

 

Son caractère hautement acide, tout autant que sa saveur écœurante, impose une haute dilution préalable à toute consommation et c'est pourquoi le GHB (également appelé drogue du violeur) lui est préféré car il est nettement moins dangereux. Le GBL est aussi beaucoup moins stable quand il est dilué (il se dégrade vite en milieu aqueux et au contact d'acides ou de bases). Ses pics plasmatiques se montrent plus aigus (plus concentrés et provoquant plus de somnolence), imprévisibles (absorption aléatoire) et nauséeux. Pour ces raisons, le GBL n'est pas souvent recherché comme psychotrope, il n'est considéré que comme un succédané parfois redouté et mal perçu du GHB.

 

GHB

 

Image illustrative de l’article Acide gamma-hydroxybutyrique

 

L'acide 4-hydroxybutanoïque ou γ-hydroxybutyrate (GHB), anciennement et uniquement dans le monde francophone, connu sous le nom abrégé de gamma-OH, est un psychotrope et très puissant dépresseur du système nerveux central, utilisé à des fins médicales ou à des fins détournées. Le GHB est une substance endogène, produite physiologiquement et naturellement dans le cerveau des mammifères et sa structure chimique est très proche du neurotransmetteur GABA..

 

Le GHB est synthétisé pour la première fois en 1874 par le chimiste russe Aleksandr Mikhaïlovitch Zaïtsev.. Henri Laborit, au cours de ses études sur le neurotransmetteur GABA, le synthétise de nouveau en 1961.

 

Relation chimique entre GBL et GHB

 

L'ouverture du cycle de la GBL s'effectue généralement en milieu basique par exemple en présence de soude caustique.

 

La réaction se produit par attaque nucléophile de l'ion hydroxyde (HO) sur le carbone portant la fonction ester interne (lactone), celui-ci étant déficitaire en électrons par l'effet inductif attracteur de l'oxygène. Le cycle s'ouvre (lactonolyse) par retour d'un doublet d'électrons sur l'oxygène. On obtient ainsi le gamma-hydroxybutyrate. Une réaction de saponification peut en découler et conduire à la formation de gamma-hydroxybutyrate de sodium (sel sodique de l'acide gamma-hydroxybutyrique).

 

À noter : en milieu basique ou fortement anhydre, le GHB peut être reconverti dans sa forme lactone, donc en GBL.

 

Ouverture de la GBL en GHB

 

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2024 4 19 /12 /décembre /2024 18:06

cyantraniliprole

 

ou

 

3-bromo-1-(3-chloropyridin-2-yl)-N-[4-cyano-2-méthyl-6-(méthylcarbamoyl)phényl]-1H-pyrazole-5-carboxamide

 

Image illustrative de l’article Cyantraniliprole

 

Le cyantraniliprole est un insecticide du groupe d'ingrédients actifs appelés modulateurs des récepteurs de la ryanodine.

 

Il a été introduit par la société DuPont Crop Protection en 2008.

 

Le cyantraniliprole est un insecticide de la classe des ryanoïdes, plus précisément c'est un insecticide diamide. Son utilisation est approuvée aux États-Unis, au Canada, en Chine, en Inde ainsi qu'en France.

 

En raison de son mécanisme d'action peu commun en tant que ryanoïde, il a une activité contre les ravageurs tels que Diaphorina citri qui ont développé une résistance à d'autres classes d'insecticides. Pour ces raisons une dérogation existe en France permettant son utilisation contre les grosses altises sur colza et moutarde dans les régions où une résistance a été caractérisée3.

Mais le cyantraniliprole est hautement toxique pour les abeilles, ce qui a retardé l'enregistrement de son utilisation comme insecticide aux États-Unis.

 

Noms commerciaux

 

de FMC (société DuPont) :

Exirel®

Bénévia®

Verimark®

Cyazypyr

de Corteva:

Corteva Lumiposa®

de Syngenta:

Syngenta Minecto® Pro (en association avec l'Abamectine) Syngenta Minecto® Duo 40WG (en association avec le thiaméthoxame).

 

 

 

ALERTE!!! -55- Le cyantraniliprole
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2024 4 19 /12 /décembre /2024 17:35

cholestérol

 

ou

 

(3S,8S,9S,10R,13R,14S,17R)-10,13-diméthyl-17-[(2R)-6-méthylheptan-2-yl]-2,3,4,7,8,9,11,12,14,15,16,17-dodécahydro-1H-cyclopenta[a]phénanthren-3-ol

 

Image illustrative de l’article Cholestérol

 

C'est un lipide de la famille des stérols. Sa molécule, plate et rigide, est un constituant essentiel de la membrane des cellules de presque tous les animaux, contrôlant ses propriétés physiques (rigidité, courbure, perméabilité). Le cholestérol joue un rôle central dans de nombreux processus biochimiques.

 

Le mot cholestérol désigne une molécule unique. Les termes « bon cholestérol » (HDL) et « mauvais cholestérol » (LDL) désignent en réalité deux types de transporteurs du cholestérol dans le sang, les lipoprotéines de haute densité et les lipoprotéines de basse densité (voir notamment la teneur en cholestérol dans l'alimentation et l'athérosclérose).

 

 

Il est découvert en 1758 par le chimiste français François Poulletier de La Salle, sous forme solide dans les calculs biliaires.

 

Il est d'abord nommé cholestérine en 1814 par le chimiste français Michel-Eugène Chevreul, du grec χολή / kholế (« bile ») et στερεός / stereós (« solide »). En 1929 il est renommé cholestérol en raison de sa structure chimique.

 

La molécule de cholestérol comprend quatre cycles carbonés notés A, B, C et D (noyau cyclopentano-perhydro-phénanthrénique), huit carbones asymétriques (les carbones 3, 8, 9, 10, 13, 14, 17 et 20), ce qui fait 28 soit 256 stéréoisomères dont un seul existe : le 3β-ol lévogyre. Le cholestérol possède un groupe hydroxyle -OH sur le carbone 3 (C3). Ce groupe constitue la tête polaire et donc la partie hydrophile du cholestérol. La fonction -OH du cholestérol peut être estérifiée par un acide gras qui rend la molécule totalement insoluble dans l'eau.

Article signé Pierre Avénas paru dans L'Actualité Chimique

Article signé Pierre Avénas paru dans L'Actualité Chimique

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2024 2 17 /12 /décembre /2024 09:54

mocchos de sidon

 

Mochus (Μωχός), également connu sous le nom de MoschusÔchosMôchos de Sidon et Mochus le Phénicien est un physiologue ou philosophe naturel (proto-philosophe) antique.

 

 

Il est répertorié par Diogène Laërce avec Zalmoxis et l'Atlas de Maurétanie, en tant que proto-philosophe.

 

Strabon, sous l'autorité de Posidonios d'Apamée, parle d'un Mochus ou Moschus de Sidon comme l'auteur de la théorie atomique et dit qu'il était plus ancien que la guerre de Troie

 

Il est également mentionné par Flavius JosèpheTatien le Syrien et Eusèbe de Césarée.

 

 

Sa référence se serait généralisée dans les cercles atomistes issues de Diotimos de Tyr, élève de Démocrite.

 

 

Selon le physicien et chimiste irlandais Robert Boyle, père de la chimie moderne, « Learned men attribute the devising of the atomical hypothesis to one Moschus a Phenician» ou "Les savants attribuent l'élaboration de l'hypothèse atomique à un certain Moschus, un Phénicien.")

.

Isaac NewtonHenry More, et Ralph Cudworth créditent aussi Mochus de Sidon comme l'auteur de la théorie atomique et certains comme en 1598 le philologue hollandais Johannes Arcerius Theodoretus (1538-1604), élève de Praedinius, puis Isaac Casaubon et John Selden identifient Mochus à Moïse. Cette thèse du Mochus/Moïse est considérée douteuse dès 1791.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2024 1 16 /12 /décembre /2024 19:50
Article signé Laurence Plumey paru dans Bien-être et Santé de mars 2023
Article signé Laurence Plumey paru dans Bien-être et Santé de mars 2023

Article signé Laurence Plumey paru dans Bien-être et Santé de mars 2023

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2024 5 13 /12 /décembre /2024 10:14

fénétytilline

 

ou

 

1,3-diméthyl-7-[2-(1-phénylpropan-2-ylamino)éthyl]purine-2,6-dione

 

C'est un composé organique, également appelé amphétaminothéophylline, combinaison de l'amphétamine et de la théophylline. Elle est un psychostimulant qui a été commercialisé sous le nom CaptagonBiocapton ou Fitton, utilisé comme médicament dans le traitement de la narcolepsie et du trouble déficitaire de l'attention.

 

Image illustrative de l’article Fénétylline

 

C'est un co-médicament constitué d'une molécule d'amphétamine unie à une molécule de théophylline par un pont éthyle.

 

Elle se comporte comme une prodrogue, métabolisée dans l'organisme en ces deux molécules. Elle a été commercialisée sous le nom CaptagonBiocapton ou Fitton. Ses effets sont similaires à ceux de la dextroamphétamine, quoique moins puissants.

 

Image illustrative de l’article Dextroamphétamine

 

Elle a été synthétisée pour la première fois en 1961 par l'entreprise allemande Degussa. Certaines sources évoquent une existence antérieure. Comme médicament, elle a été principalement utilisée dans le traitement du TDAH et de la narcolepsie et comme psychostimulantSes propriétés psychostimulantes en ont fait un produit dopant dans certains milieux sportifs2.

 

Le captagon, contrefaçon du Captagon, nom commercial sous lequel la fenétylline est vendue, est une drogue populaire dans certains pays. Il ne s'agit pas de fénétylline, dont les stocks mondiaux sont pratiquement épuisés depuis 2009: les pilules de captagon qui circulent au Moyen-Orient contiennent en réalité de l'amphétamine.

 

Image illustrative de l’article Amphétamine

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2024 4 05 /12 /décembre /2024 19:13
article paru dans l'Actualité Chimique n°499, signé Pierre Avenas

article paru dans l'Actualité Chimique n°499, signé Pierre Avenas

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2024 2 03 /12 /décembre /2024 16:21
photographie de Irène et Frédéric Joliot-Curie

photographie de Irène et Frédéric Joliot-Curie

Henri Cartier-Bresson

 

(1908 - 2004)

 

1944

 

Irène Joliot-Curie

 

(1897 - 1956)

 

et

 

Frédéric Joliot-Curie

 

(1900 - 1958)

 

 

Henri Cartier-Bresson, né le  à Chanteloup-en-Brie et mort le  à Montjustin, est un photographephotojournaliste et dessinateur français.

 

Connu pour la précision et le graphisme de ses compositions (jamais recadrées au tirage), il s'est surtout illustré dans la photographie de rue, la représentation des aspects pittoresques ou signifiants de la vie quotidienne (Les Européens).

 

Avec Robert CapaDavid SeymourWilliam Vandivert et George Rodger, ils fondent en 1947 l'agence coopérative Magnum Photos.

 

Le concept de « l'instant décisif » est souvent utilisé à propos de ses photos, mais on peut l'estimer trop réducteur et préférer celui de « tir photographique », qui prend le contexte en compte. Pour certains, il est une figure mythique de la photographie du XXe siècle, qu'une relative longévité de sa carrière photographique lui permet de traverser, en portant son regard sur les évènements majeurs qui ont jalonné le milieu du siècle.

Partager cet article
Repost0